Début août 2025, Québec a autorisé par décret la Ville de Lebel-sur-Quévillon à vendre des terrains autour de son aéroport municipal. L’administration locale est désormais chargée de répartir cet ensemble de terrains afin d’y développer un futur parc d’activités commerciales, sans qu'il soit directement lié aux opérations aéroportuaires.

Un projet porté par la croissance économique

Le maire de la Ville, Guy Lafrenière, voit dans cette initiative une occasion de répondre au développement croissant des industries minières et forestières de la région.

« Nous avons juste une [demande] présentement de la SOPFEU, mais nous avons beaucoup de communications avec la mine Windfall », explique-t-il, parlant des premières discussions auprès d'entreprises ou d'organismes souhaitant s'installer dans ce parc commercial à venir.

La municipalité prévoit également l’achat d’un bâtiment avec l'objectif d’y transférer les équipements de déneigement, aujourd’hui situés à 4 km de l’aéroport.

Vers des vols commerciaux à plus long terme

Pour M. Lafrenière, ce projet représente une vision bien plus ambitieuse que la simple création d’une zone commerciale. Il le perçoit comme un point de départ, une étape cruciale, pour la prospérité de la ville.

« Il faut se développer, et ça, c’est un bon moyen de se développer, à partir de notre aéroport, qui appartient à 100 % à la ville », affirme M. Lafrenière, soulignant l'atout majeur que représente cette pleine propriété.

Au-delà de cet aspect économique à moyen terme, le maire juge que cette initiative ouvrira la voie, dans un avenir plus ou moins rapproché, à l’établissement de lignes aériennes commerciales régulières avec l'espoir de transformer l'aéroport municipal en une véritable porte d'entrée régionale pour le grand public. Elles compléteraient l'offre de vols d'affaires déjà en place.

Des retombées attendues pour la communauté

Les impacts économiques et sociaux du projet n’ont pas encore été chiffrés, selon l'élu, mais l’administration municipale s’attend à des créations d’emplois, notamment dans le secteur de la construction et l’organisation de ces nouveaux espaces.

Parallèlement, le projet solaire annoncé en juillet 2025 et soutenu par l’Alliance de l’énergie de la Baie-James (AEBJ) demeure sur pause, en attente d’une prochaine évaluation.