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Ottawa débloque 1,2 milliard de dollars pour soutenir l’industrie du bois d’œuvre, y compris à la Baie-James

Nicolas Fivel
Bien que les entreprises de la filière forestière dans la région représentent 2 500 emplois et soient jugées solides, une hausse des droits de douane jusqu'à 35 % aurait un impact certain.
Publié le 25 août 2025 par Nicolas FivelMark Carney / Photo : Flickr

En pleine guerre commerciale avec les États-Unis, le gouvernement fédéral a annoncé, début août 2025, une aide financière de 1,2 milliard de dollars pour appuyer l’industrie canadienne du bois d’œuvre. Un soutien bien accueilli par la Société de développement de la Baie-James (SDBJ), alors que la filière régionale demeure stratégique.

Soutenir un secteur névralgique pour la Baie-James

Pour Alain Coulombe, président-directeur général de la SDBJ, cette annonce représente une bouffée d’air frais dans un contexte économique incertain. « C’est certain que l’industrie va accueillir avec beaucoup de satisfaction l’aide pour l’aider à passer à travers les périodes difficiles », a-t-il confié à l’Aurore Info.

Rien qu’à la Baie-James, l’industrie forestière engendre environ 2 500 emplois, ce qui en fait un pilier majeur de l’économie régionale. M. Coulombe souligne aussi que les producteurs de bois d’œuvre sont « bien positionnés » pour alimenter les secteurs de 2e et 3e transformation, et salue leur proactivité et leur ingéniosité face à une situation économique et sociale parfois complexe.

Une industrie variant entre défis, pressions et résilience

Toutefois, les défis demeurent considérables. Aux menaces de droits de douane américains pouvant atteindre 35 % s’ajoutent également les séquelles des feux de forêt de 2023, qui continuent de peser sur l’industrie.

« Les augmentations tarifaires de cet ordre-là vont avoir un impact très important sur les entreprises forestières régionales. La bonne nouvelle – s’il peut y en avoir une – c’est que nos entreprises sont très solides et diversifiées », insiste M. Coulombe.

Selon le président-directeur général, si la pression est bien réelle, les entreprises de la Baie-James pourraient mieux résister que d’autres régions de la province, notamment en raison de leur robustesse et de leur diversification.