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Deux demandes de dérogation mineures à l’étude au GREIBJ

Nicolas Fivel
Le comité exécutif se garde le droit d'adopter, ou non, ces demandes de dérogation mineures en fonction des règles établies.
Publié le 7 avril 2025 par Nicolas FivelNicolas Fivel

Le Gouvernement régional d’Eeyou Istchee Baie-James (GREIBJ) se réunira ce mardi 8 avril 2025 pour examiner deux demandes de dérogation mineures. L’une concerne un chalet situé à Valcanton, l’autre vise l’école Jacques-Rousseau de Radisson, où le nombre de cases de stationnement est jugé disproportionné.

Un chalet trop près de la limite à Valcanton

La première demande a été soumise par des propriétaires de Valcanton dont le chalet est implanté à 2,84 mètres de la limite de leur terrain, soit un écart de 16 centimètres par rapport à la marge minimale requise de 3 mètres. Pour Guy Lafrenière, membre du comité exécutif du GREIBJ, cette situation ne justifie pas de lourdes corrections.

« On ne déplacera pas une maison déjà construite de 6 pouces… Ça n’a pas de sens ! », a-t-il fustigé, rappelant que la demande de dérogation est « très bien passée » auprès du comité exécutif. Il revient maintenant au Conseil d’administration de trancher.

Le comité consultatif d’urbanisme (CCU), qui analyse ce type de demande, ne possède pas de pouvoir décisionnel, mais joue un rôle clé dans l’évaluation préalable des règlements municipaux. « Le CCU regarde le règlement, puis se met d’accord en fonction des règles établies », précise M. Lafrenière.

Des stationnements inusités à Radisson

La seconde dérogation vise l'école Jacques-Rousseau de Radisson fréquentée par seulement 7 à 9 élèves, selon le membre du comité exécutif. Le Centre de services scolaire de la Baie-James souhaite réduire à 10 le nombre de cases de stationnement, au lieu des 36 prévues par le règlement actuel.

Une mesure que le comité exécutif soutient largement. « On est d’accord avec ça. On parle d’une école où la plupart des élèves ne sont pas censés avoir une auto », souligne Guy Lafrenière, qui considère cette demande comme adaptée aux réalités locales.