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Oujé-Bougoumou : un ambitieux projet pour protéger les habitats fauniques et préserver les milieux naturels

Nicolas Fivel
Ce projet, d'une durée de 12 mois, mise sur la prévention pour réduire l’impact des activités humaines sur l'écosystème local.
Publié le 11 août 2025 par Nicolas FivelInstitut culturel cri Aanischaaukamikw / Photo : Facebook de la Fondation de la faune du Québec — Ouje-Bougoumou Cree Nation

Un vaste plan d’action environnemental

La Fondation de la faune du Québec, en partenariat avec le département des ressources naturelles de la Nation crie d’Oujé-Bougoumou, met en place un vaste projet visant à préserver les milieux naturels et à réduire l’impact des activités humaines sur les habitats fauniques.

Lancé le 1er avril 2025 dans le cadre du programme Agir pour la faune, ce projet aborde une vingtaine d’enjeux environnementaux, allant de la pollution diffuse à la gestion des espèces exotiques envahissantes, en passant par la cohabitation avec la faune locale comme l’ours noir ou le castor.

« Le projet vise à partager les connaissances et les bonnes pratiques pour favoriser l’adoption de comportements responsables et durables pour protéger le territoire », explique Raphaël Dubé, gestionnaire principal en aménagement et en restauration à la Fondation de la faune du Québec.

En premier lieu, la Fondation a identifié les priorités, suivie d’une collecte de données scientifiques et traditionnelles menée tout au long de cet été au cœur de la communauté.

Sensibiliser avant d’agir sur le terrain

En parallèle, l’organisme – créé en 1984 et dépendant du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs – élabore des fiches de sensibilisation destinées à guider les bonnes pratiques en milieu naturel. Elles permettent également de partager les processus administratifs pour l'obtention des permis et certificats nécessaires.

« La première étape est une prise de conscience des impacts potentiels de nos propres activités sur le territoire », précise M. Dubé. Les retombées attendues sont avant tout sociales, d'après le gestionnaire principal, pour qui le véritable succès se mesurera au nombre de personnes sensibilisées via la diffusion d'outils pédagogiques sur diverses plateformes.