Face aux bouleversements climatiques qui affectent directement leur quotidien, les femmes de la Jamésie lancent un cri du cœur et appellent à une mobilisation collective. À l’occasion du Jour de la Terre, elles ont dénoncé les impacts concrets de la crise environnementale sur leur mode de vie et exigent des mesures significatives pour protéger leur territoire et leurs ressources naturelles.

Un quotidien bouleversé par le dérèglement climatique

Premières témoins des effets du réchauffement climatique, ces femmes ont toujours su composer avec les hivers rigoureux et les saisons imprévisibles du nord québécois. Pourtant, la crise climatique actuelle met leur résilience à rude épreuve. En 2023, des incendies dévastateurs avaient ravagé des milliers d’hectares de forêt, altérant profondément l’équilibre écologique de la région et menaçant leur mode de vie. La pollution industrielle, la contamination des lacs et la détérioration des sols affectent également leur sécurité alimentaire et leurs pratiques traditionnelles.

Un cri de solidarité et de justice

Refusant de rester silencieuses face à cette réalité alarmante, les femmes de la Jamésie dénoncent avec force les conséquences du développement industriel sur leur territoire. Elles alertent sur la pollution des cours d’eau, la fragilisation des écosystèmes et les impacts visibles sur la faune locale.

Une mobilisation en marche

Dans un geste fort de solidarité et de revendication, elles ont invité l’ensemble des citoyennes et citoyens à prendre part à leur mobilisation le 22 avril 2025. Cette marche visait à sensibiliser la population et les instances gouvernementales à l’urgence climatique et à la nécessité d’agir concrètement.

Le comité de femmes citoyennes derrière cette initiative s’inscrit également dans un mouvement plus large en vue de la Marche mondiale des femmes 2025, prévue le 18 octobre prochain. Par cette action, elles espèrent faire entendre leurs revendications sur la scène internationale et obtenir un engagement politique à la hauteur des enjeux environnementaux.

En unissant leurs voix, les femmes de la Jamésie rappellent que la justice climatique est aussi une question de justice sociale et qu’elle concerne l’avenir de toutes et tous. Leur appel à la solidarité résonne bien au-delà de leur région, touchant celles et ceux qui, partout dans le monde, luttent pour la préservation de leur environnement et de leurs droits fondamentaux.