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L'ancien radar de Chibougamau fait couler de l'encre... jusqu'à New York

Nicolas Fivel
Désormais transformé en terrain de golf, ce site historique rappelle l'emplacement stratégique de la Baie-James au cœur de la ligne Pinetree.
Publié le 16 juillet 2025 par Nicolas FivelPhoto : Renaud Philippe / Facebook de la Ville de Chibougamau

Un héritage militaire qui attire l’attention internationale

La Ville de Chibougamau fait parler d’elle cette semaine jusque dans les pages du New York Times. Le célèbre quotidien américain a publié, le 13 juillet dernier, un article signé par le journaliste nippo-canadien Norimitsu Onishi sur les anciens postes de défense du Nord canadien, en incluant le radar du mont Bourbeau.

Dans cet article, M. Onishi évoque l’histoire de la ligne Pinetree, un vaste réseau de 44 stations radars s’étendant de l’Atlantique jusqu'aux Laurentides, construit durant la Guerre froide pour détecter d’éventuelles attaques soviétiques.

Du radar militaire... au terrain de golf

Le journaliste rapporte également le témoignage de Frédéric Maltais, un résident originaire de Chibougamau, qui affirme se souvenir du radar comme étant « la raison d’être » de la ville.

À la fin de la Guerre froide, la base militaire où était situé le radar ferme ses portes et ce lieu historique est aujourd’hui transformé… en terrain de golf.

Un symbole géopolitique au cœur de l'Arctique

Cet article du New York Times vient rappeler l’importance stratégique qu’avaient ces installations militaires dans un contexte mondial alors sous tension, et souligne la place qu’occupait la Baie-James dans la défense nord-américaine.

Alors que les enjeux géopolitiques autour de l’Arctique demeurent présents, près de 35 ans après la fin de la Guerre froide, le radar de Chibougamau reste un symbole fort de l’histoire militaire jamésienne.