
Chibougamau : la halte-chaleur aux côtés des personnes en situation d’itinérance pour une troisième année

Au moment où l’hiver s’installe, le Centre régional de santé et de services sociaux (CRSSS) de la Baie-James — en collaboration avec la Ville de Chibougamau, l’organisme communautaire en santé mentale Le Zéphir et la Sûreté du Québec — remet en place sa halte-chaleur temporaire destinée aux personnes en situation d’itinérance. Installée à proximité de l’Hôtel de Ville, la roulotte a rouvert ses portes le 17 novembre 2025 pour une troisième année consécutive.
Un espace nocturne pour se réchauffer en toute sécurité
Accessible chaque nuit de 21 h à 9 h, la halte-chaleur cherche à offrir un espace accueillant et sécuritaire à celles et ceux qui n’ont nulle part où aller lorsque le mercure chute.
« Le ministère [de la Santé et des Services sociaux] nous demande toujours de planifier des choses qu’on peut faire pour améliorer les conditions de vie des personnes en situation d’itinérance. La halte-chaleur est une des façons d’y répondre pour garder nos gens en sécurité », précise Jeannick Gauthier, adjointe à la directrice des programmes sociaux au CRSSS de la Baie-James.
Sur place, les occupants peuvent trouver des couvertures, des boissons chaudes, des collations, des vêtements de rechange ou encore des séchoirs à bottes. Cependant, l’endroit ne dispose d'aucun lit, mais uniquement de fauteuils pensés pour un repos éphémère.
Soutien et encadrement humain jusqu'au printemps 2026
Au-delà du confort matériel, la halte-chaleur offre aussi une présence essentielle. Effectivement, un gardien de nuit reçoit les usagers de ce service et peut les diriger vers l’équipe psychosociale du CRSSS de la Baie-James lorsque nécessaire.
Mme Gauthier insiste sur l’importance d’un personnel formé, ayant des notions de secourisme, en mesure de bien orienter les personnes et de faire respecter les quelques règles en vigueur.
Elle déplore également l’absence d’une équipe de bénévoles pour appuyer ces opérations de la halte-chaleur qui, jusqu'à sa fermeture à la mi-avril 2026, devrait accueillir vingt à trente personnes, témoignant de son rôle crucial au sein de la communauté chibougamoise.




