Hier, dimanche 5 octobre 2025, FaunENord proposait une activité de pêche à gué à Matagami et à Lebel-sur-Quévillon. Offerte gracieusement à la population via une bourse du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, cette initiative s’inscrit dans le programme Relève et mise en valeur de la faune 2025-2026.

Une activité éducative et accessible à tous

Sous la supervision d’Ophélie Lerdu, chargée de projet au volet éducatif et mobilisation citoyenne chez FaunENord, l’activité a réuni près d'une douzaine de participants de tous âges. L’objectif était de découvrir la pêche autrement, tout en étant accompagné, le tout dans une ambiance conviviale et sans matériel requis.

« Mon but est vraiment qu’on puisse découvrir cette activité sans dépenser trop d’argent et d’être assez versatile pour essayer de pêcher différentes espèces de poisson », a expliqué Ophélie Lerdu au micro de l'Aurore Info.

Entre la théorie et la pratique, les participants ont pu s’initier à plusieurs aspects de la pêche sportive : l’usage des leurres, la confection des nœuds, les bonnes pratiques de remise à l’eau, ou encore la réglementation en vigueur.

Pour accompagner ces apprentissages, FaunENord a également conçu un pamphlet éducatif – un véritable guide du pêcheur – regroupant les conseils et précautions essentiels. Ce document, d'ores et déjà distribué à Matagami et à Lebel-sur-Quévillon, sera également proposé lors d’autres séances prévues à Chapais, le 10 octobre, puis à Val-Paradis, les 13 et 14 octobre 2025.

Briser les mythes autour de la forêt

L'activité de pêche à gué s’ajoute à une rencontre publique organisée une semaine plus tôt, le 27 septembre, à Chibougamau. Intitulée Mythes et réalités de la forêt, cette discussion visait à déconstruire certaines craintes persistantes liées à la faune et à la flore nordiques.

« On s’est rendu compte qu’il y avait des craintes liées à la forêt, et c’est dommage dans le sens qu’il n’y a pas beaucoup de choses à faire autres que profiter du plein air dans notre région », a confié Mme Lerdu, rappelant que ces croyances freinent parfois les habitants dans leur envie d’explorer la nature.

À terme, l’organisme FaunENord espère que ces activités permettront à davantage de Jamésiens et Jamésiennes de renouer avec leur territoire en toute confiance et dans le respect de l’environnement.