
Québec lance une nouvelle stratégie pour l’insertion socioprofessionnelle des communautés autochtones

La ministre de l’Emploi, madame Kateri Champagne Jourdain, a récemment annoncé le lancement officiel de la Stratégie d’insertion socioprofessionnelle des Premières Nations et des Inuits, assortie d’un investissement de 10 millions de dollars.
Cette initiative vise à favoriser l’intégration durable des Autochtones sur le marché du travail, en s’appuyant sur un accompagnement personnalisé, sensible aux divers contextes culturels, économiques et géographiques propres à chaque communauté. Le gouvernement entend ainsi corriger les disparités d’emploi persistantes, malgré les avancées notées entre 2016 et 2021.
Fruit d’un travail de concertation entamé en 2022, la stratégie repose sur une étroite collaboration avec plusieurs partenaires autochtones clés. Parmi eux figurent l’Administration régionale Kativik, la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations, ainsi que le Regroupement des centres d’amitié autochtones. Ce partenariat, jugé essentiel par la ministre, permet de garantir que les mesures proposées répondent aux réalités et aux besoins concrets des communautés concernées.
« Les membres des Premières Nations et les Inuit ont tous leur place sur le marché du travail québécois. Cette Stratégie permettra à des initiatives, adaptées aux différentes réalités, de prendre forme dans les régions pour renforcer la présence de ceux-ci en emploi», a déclaré Mme Champagne Jourdain.
Soutenir aussi les employeurs
Autre pilier de cette stratégie : le soutien actif aux employeurs dans leurs démarches d’inclusion. Le gouvernement souhaite ainsi encourager un climat de travail plus accueillant et durable pour les travailleurs autochtones, en reconnaissant le rôle déterminant des entreprises dans le succès du plan.
Réduire les inégalités, favoriser l’autonomie
Au-delà de l’accès amélioré aux services d’emploi, la stratégie cherche à réduire significativement les écarts de chômage entre Autochtones et non-Autochtones. Pour le gouvernement, c’est aussi une manière d’appuyer l’autonomie économique des Premières Nations et des Inuits, tout en renforçant leur bien-être et leur pleine participation à la société québécoise.