
Le ministère de la famille refuse l’agrandissement du CPE des P’tits Maringouins

À la mi-février 2025, le ministère de la Famille a rejeté la demande d’augmentation de capacité du Centre de la Petite Enfance (CPE) des P’tits Maringouins à Matagami, une décision qui suscite l’incompréhension et la frustration des responsables des lieux.
Une demande de places refusée malgré des besoins criants
Depuis la fermeture de la maternelle 4 ans à l’automne dernier, la liste d’attente du CPE ne cesse de s’allonger, atteignant désormais 32 enfants en attente pour seulement 29 places disponibles. Face à cette situation, la directrice du CPE, Josée Paradis, avait soumis une demande d’augmentation de places dès que le ministère a lancé un appel de projet en novembre 2024.
Pour soumettre une demande d’augmentation de places, on doit attendre que le ministère de la Famille fasse un appel de projet (ADP). En novembre 2024, le ministère a lancé un ADP en continu, ce qui nous a permis de faire cette demande d’augmentation de places.
Un projet soutenu, mais rejeté
Avec le soutien de l’Administration régionale Baie-James (ARBJ), le CPE avait élaboré un projet visant à ajouter un local multi-âge afin d’accueillir huit nouveaux enfants âgés de 18 mois et plus. Un projet d’autant plus viable que l’ARBJ s’était engagée à prendre en charge une grande partie des coûts des aménagements.
Malgré ces efforts, la demande a été refusée sans explication détaillée. Selon Josée Paradis, cette décision repose sur des événements passés, pourtant corrigés depuis.
Ils nous ont pénalisés dans ce dossier-là en se basant sur des événements du passé qui ont été corrigés depuis le temps. On trouve que ça ne reflète plus la réalité actuelle de notre CPE alors même qu’on a amélioré nos pratiques pour répondre aux standards exigés.
Un refus jugé injustifié
Josée Paradis estime qu’il est inacceptable que son CPE soit « condamné à ne plus évoluer à cause de décisions administratives dépassées. »
Bien que le ministère de la Famille n’ait fourni aucune justification supplémentaire, la directrice du CPE et l’ARBJ n’entendent pas en rester là et cherchent actuellement des solutions pour contester cette décision.