
La pénurie de services de garde en milieu familial mine Matagami

Alors que le ministère de la Famille a refusé en février l’augmentation de la capacité du Centre de la petite enfance (CPE) des P’tits Maringouins à Matagami, un autre enjeu inquiète la direction de l’établissement. Selon Josée Paradis, directrice générale du CPE, le manque d’implication de la population freine l’accès aux services de garde en milieu familial.
Quinze places disponibles, mais un manque de volontaires
Malgré l’attribution de 15 places en milieu familial pour répondre aux besoins des familles de Matagami, seule une personne jusqu’ici s’est officiellement proposée à ouvrir un service de garde.
« On a besoin de personnes qui voudraient fonder un milieu familial à la maison », insiste Mme Paradis, rappelant que le CPE joue un rôle de coordination essentiel et accompagne les nouvelles responsables de services de garde dans leur démarche.
Si quelques citoyens ont manifesté un intérêt, l’engagement demeure trop faible pour combler la demande actuelle.
Des incitatifs pour encourager l'ouverture de services de garde en milieu familial
Pourtant, plusieurs avantages sont offerts aux futurs gestionnaires de services de garde en milieu familial.
Le CPE propose un accompagnement personnalisé, des formations continues, ainsi que du soutien matériel et financier. De plus, le ministère de la Famille accorde une aide de 2 500 $ à 3 000 $ pour l’ouverture d’un nouveau service.
Mme Paradis rappelle également qu’une personne responsable d’un service de garde en milieu familial agit en travailleuse autonome, ce qui lui permet de gérer son propre service et d’organiser son environnement selon ses valeurs éducatives.