Loisir Sport Baie-James, en collaboration avec la Société d'assurance-dépôts du Canada (SADC) et le Centre de développement communautaire de Matagami, propose une formation en présentiel destinée aux administrateurs d’OBNL. L’objectif : améliorer la gouvernance et mieux accompagner les bénévoles et administrateurs dans leurs responsabilités.

Un besoin urgent de moderniser la gouvernance

Face aux défis croissants rencontrés par les organismes à but non lucratif (OBNL), Loisir Sport Baie-James a lancé une formation spécialement conçue pour les directions générales, les administrateurs et les bénévoles des conseils d’administration. Cette initiative, réalisée en partenariat avec la SADC de Matagami et le Centre de développement communautaire, vise à améliorer les pratiques de gouvernance locales et régionales.

Pour Kimberley Parent, directrice générale de Loisir Sport Baie-James, cette démarche répond à un besoin urgent dans la région. « Je pense que le premier enjeu est tout simplement le recrutement de bénévoles. Être administrateur, ça vient avec son lot de responsabilités, donc c’est un peu ça qu’on essaye de venir pallier pour présenter une gouvernance plus simplifiée et accessible à tous types de personnalité », souligne-t-elle.

Avec cette formation, l’objectif est également de clarifier les rôles pour chacun des acteurs et d’outiller les participants pour rendre la gestion des OBNL plus fluide et simplifiée.

Un expert pour accompagner les participants

Pour garantir la qualité de la formation, Loisir Sport Baie-James fait appel à Marco Baron, consultant et formateur spécialisé en gouvernance d’OBNL et d’OBSL, fort de plus de 20 ans d’expérience.

À l’issue de cette formation, les participants bénéficieront d’outils concrets pour répondre aux enjeux du quotidien. « Suite à la formation, les gens auront acquis de la confiance dans leur rôle d’administrateur. Ils vont aussi avoir les outils à leur disposition pour pouvoir trouver les réponses qu’ils recherchent selon la thématique », explique Kimberley Parent.

Déjà expérimentée à la fin du mois de février dans plusieurs localités de la Baie-James, cette formation fait office de projet-pilote et permet de mesurer l’intérêt des Jamésiens et Jamésiennes pour ce type d’accompagnement.